Cham En Nessim… El Horreya ! Humer la brise… de la Liberté !
Samedi 23 avril 2011 à 20h30 à l’espace Scribe-l’Harmattan
Cham En Nessim… El Horreya !
19 rue Frédéric Sauton
75005 Paris
Métro : Maubert Mutualité / Saint- Michel.
La Fête populaire du printemps égyptien 2011 sous le signe du « Printemps arabe »
En Égypte, chaque premier jour du Khamaseen, les gens sortent tôt le matin humer la brise du printemps au bord du Nil, pique-niquent dans les champs ou les jardins publics, en famille ou entre amoureux, puis font la fête, dansent en musique. « Les esprits se libèrent après une trop longue hibernation, avec le printemps vient l’espoir et la régénération », disait en 1956 déjà l’artiste-peintre Hamed Abdalla, qui a dédié plusieurs de ses oeuvres aux valeurs universelles de Cham En Nessim.
Cette fête populaire, réputée parmi les plus anciennes au monde, est célébrée depuis le temps des pharaons et des paysans éloquents, et cela par tous les Égyptiens, quelles que soient leurs convictions religieuses. A rebrousse-poils des idées reçues d’une certaine égyptologie occidentale qui prétend que les Égyptiens ignorent tout de leur propre histoire politique et culturelle, cette célébration réunissant Coptes, Musulmans ou autres, croyants et profanes, témoigne bien au contraire de l’attachement populaire à un patrimoine commun multi-millénaire, qu’ils ont su cultiver et développer. Au fil des siècles, cette fête et ses coutumes en ont inspiré bien d’autres, des œufs peints à Pâques jusqu’à… la fête de la musique instaurée en France dans les années 1980 !
Avec en tête l’idée que pour sauvegarder l’esprit de la Révolution et parachever ses objectifs de liberté, de démocratie, de dignité et de justice sociale, « c’est maintenant ou jamais ! » Y compris à Paris, où il faudra débusquer les suppôts de Moubarak père, mère ou fils qui traînent encore, notamment dans les services culturels, essayant parfois de se recycler dans le milieu associatif égyptien en recomposition.
En hommage conjoint à la révolution tunisienne et égyptienne, ainsi qu’au vent de liberté qui souffle à travers le monde arabe du Maroc au Bahreïn dans la joie mais aussi les larmes et le sang- , Hicham Gad interprètera également « O Sidi Bouzid », composé par Osama Khalil. Et la marocaine Naziha Meftah chantera le poème « Quand le peuple, hume la brise » de Khaled Roumo, sur une composition au piano de Ghaiss Jasser. Sans compter les invités surprises !
Alors, samedi 23 avril 2011, retrouvons-nous à 20h30 à l’espace Scribe-l’Harmattan- 19 rue Frédéric Sauton – 75005 Paris – Métro : Maubert Mutualité / Saint- Michel.
Tél : 06 99 42 87 65 / 09 81 62 06 38
Que la fête commence !
Mogniss H. Abdallah
Excellente initiative cette manifestation pour Chem en nessim !
Un petit bémol pour l’horaire , qui coincide avec la messe de Pâques pour les coptes, c’est bien dommage .
Merci pour tout le reste !
Désolé pour la messe de Pâques, mais j’espère bien qu’il y aura aussi des Coptes à notre fête !
Avec nos salutations.